Biography:
Laurence Geai is a self-taught photojournalist since 2014. She covers conflicts and their consequences. She also works in France, where she lives. (Paris).She published her work in Le Monde, Paris Match, Polka, Elle, La Vie, Le JDD, Le Nouvel Obs,...
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Le 21 octobre 2019, camp de réfugiés de Bardarash. Voici Soline, 15ans. Elle a fui la Syrie avec sa mère et son frère il y a quelques jours. La voici qui pose devant sa tente. Elle joue de la guitare traditionnelle kurde.Ils viennent de Qamishli. Ils ont peur des turcs et de Daesh. Le père, encore en Syrie devrait les rejoindre bientôt. Ils ont déjà du fuir 6ou 7fois leur ville. Et c'est la deuxième fois qu'ils viennent se réfguier en Irak. Ils étaient déjà là en 2014. Nadja la maman de Solin nous dit" Le Rojava c'est notre maison, on n a jamais voulu quitter"." On aimerait revenir si la situation s'améliore" "On a plus d'espoir, l'armée turc, ils brûlent nos maison et ils mettent d'autres gens à notre place"."On a peur d'être tué si on revient. " les enfants ont grandit avec la guerre".
Le 21 octobre 2019, camp de réfugiés de Bardarash. Voici les souvenirs photos de Nadja, 45 ans mère de Solin et Jehan. La famille est arrivée le 18octobre dans le camp..Ils viennent de Qamishli. Ils ont peur des turcs et de Daesh. Le père, encore en Syrie devrait les rejoindre bientôt. Ils ont déjà du fuir 6ou 7fois leur ville. Et c'est la deuxième fois qu'ils viennent se réfuugier en Irak. Ils étaient déjà là en 2014. Nadja la maman de Solin nous dit" Le Rojava c'est notre maison, on n a jamais voulu quitter"." On aimerait revenir si la situation s'améliore" "On a plus d'espoir, l'armée turc, ils brûlent nos maison et ils mettent d'autres gens à notre place"."On a peur d'être tué si on revient. " les enfants ont grandit avec la guerre".
Le 18 octobre 2019, camp de réfugiés de Bardarash. Ici vit une famille originaire de Ras Al Ain. La maman, sa soeur handicapée dont elle s'occupe et ses 4 enfants. Ce soir ils recoivent des amis qui viennent d'arriver aussi, originaire de Qamishli.
Le 21 octobre 2019, camp de réfugiés de Bardarash. Ici vit une famille originaire de Ras Al Ain. La maman, sa soeur handicapée dont elle s'occupe et ses 4 enfants. Le père est combattant en Syrie à Serekanye, les YPG n'ont pas voulu le laisser sortir. Cela fait plusieurs jours qu'ils n'ont pas de nouvelles. Voici Aya, 14ans. En partant elle a pris avec elle son carnet de souvenirs. Elle y ecrit des poèmes, des souvenirs, elle y colle des photos.
Le 21 octobre 2019, camp de réfugiés de Bardarash. Ici vit une famille originaire de Ras Al Ain. La maman, sa soeur handicapée dont elle s'occupe et ses 4 enfants. Le père est combattant en Syrie à Serekanye, les YPG n'ont pas voulu le laisser sortir. Cela fait plusieurs jours qu'ils n'ont pas de nouvelles. Voici Aya, 14ans. En partant elle a pris avec elle son carnet de souvenirs. Elle y ecrit des poèmes, des souvenirs, elle y colle des photos. Voici une photo de ses parents lorsqu'ils étaient jeune.
Le 21 octobre 2019, camp de réfugiés de Bardarash. Ici vit une famille originaire de Ras Al Ain. La maman, sa soeur handicapée dont elle s'occupe et ses 4 enfants. Le père est combattant en Syrie à Serekanye, les YPG n'ont pas voulu le laisser sortir. Cela fait plusieurs jours qu'ils n'ont pas de nouvelles. Voici Aya, 14ans. En partant elle a pris avec elle son carnet de souvenirs. Elle y ecrit des poèmes, des souvenirs, elle y colle des photos. Voici une photo du mariage de ses parents.
Le 21 octobre 2019, camp de réfugiés de Bardarash. Ici vit une famille originaire de Ras Al Ain. La maman, sa soeur handicapée dont elle s'occupe et ses 4 enfants. Le père est combattant en Syrie à Serekanye, les YPG n'ont pas voulu le laisser sortir. Cela fait plusieurs jours qu'ils n'ont pas de nouvelles. Voici Diyar, 12 ans il joue au foot, le ballon a été offert par un membre de sa famille dans le camp. En Syrie il faisait du taekwondo.
Le 21 octobre 2019, camp de réfugiés de Bardarash. Ici vit une famille originaire de Ras Al Ain. La maman, sa soeur handicapée dont elle s'occupe et ses 4 enfants. Le père est combattant en Syrie à Serekanye, les YPG n'ont pas voulu le laisser sortir. Cela fait plusieurs jours qu'ils n'ont pas de nouvelles. Voici une photo du père de famille.
Camp de Qustapa, sud d'Erbil, Kurdistan irakien. Voici Rafida, 60 ans. Elle vit dans la tente de son fils Radhaan et de sa belle fille Falak et leurs 5 enfants. Ils sont donc 8 dans ce deux pièces qui leurs est attribué. " c'est mon pays, là où je suis née, mais je n'ai plus d'espoir de rentrer chez moi"
Camp de Qustapa, sud d'Erbil, Kurdistan irakien. Voici Rafida, 60 ans. Elle vit dans la tente de son fils Radhaan et de sa belle fille Falak et leurs 5 enfants. Ils sont donc 8 dans ce deux pièces qui leurs est attribué. Le rojava " c'est mon pays, là où je suis née, mais je n'ai plus d'espoir de rentrer chez moi"Voici le Misbaha qui vient de Syrie et qui ne l'a jamais quitté.
Camp de Qustapa, sud d'Erbil, Kurdistan irakien. Portrait de famille. Radhaan 39 ans et sa femme Falak 27 ans. Ils ont 5enfants , ils sont venus en Irak en 2012. Ils sont 8 à vivre dans deux pièces, une tente et un logement aménagé en dur. Ils sont partis car la situation était très mauvaise en Syrie, Radhaan n'avait pas de travail. ils viennent de Qamishli. Aujourd'hui il est vendeur du gaz.
Camp de Qustapa, sud d'Erbil, Kurdistan irakien. Radhaan 39 ans et sa femme Falak 27 ans. Ils ont 5enfants , ils sont venus en Irak en 2012. Ils sont 8 à vivre dans deux pièces, une tente et un logement aménagé en dur. Ils sont partis car la situation était très mauvaise en Syrie, Radhaan n'avait pas de travail. ils viennent de Qamishli. Voici une photo des parents de Falak.Ils vivent maintenant à Konya en Turquie.
Camp de Qustapa, sud d'Erbil, Kurdistan irakien. Portrait de famille. Radhaan 39 ans et sa femme Falak 27 ans. Ils ont 5enfants , ils sont venus en Irak en 2012. Ils sont 8 à vivre dans deux pièces, une tente et un logement aménagé en dur. Ils sont partis car la situation était très mauvaise en Syrie, Radhaan n'avait pas de travail. ils viennent de Qamishli. Aujourd'hui il est vendeur du gaz. A droite, Rafida, la maman de Radhaan. Le camp de Qustapa autrefois fait de tentes s'est transformé avec les années en petit village en dur. Il abrite 9000 réfugiés.
Le 20 octobre 2019, à Suhaila, près de la frontière irako syrienne. Chaque nuit, de nombreux syriens traversent la frontière illégalement pour trouver refuge en Irak. à la date du 21 octobre, ils seraient 7142 à avoir fui la Syrie. ( Depuis le 14octobre). Ici Xorshid Muhammed Ali Hassan, et sa famille originaire d'Hamuda. Cela fait deux fois qu'ils fuient la Syrie. Ils étaient dejà venus en 2014.
Le 20 octobre 2019, à Suhaila, près de la frontière irako syrienne. Chaque nuit, de nombreux syriens traversent la frontière illégalement pour trouver refuge en Irak. à la date du 21 octobre, ils seraient 7142 à avoir fui la Syrie. ( Depuis le 14octobre). Avant d'aller au camp de Bardarash, les refugiés vont passer quelques heures à cet endroit, où ils dejeunent. Ici Xorshid Muhammed Ali Hassan, sa femme Mayada, et leurs 3 enfants. Cela fait deux fois qu'ils fuient la Syrie pour l'Irak. (la première fois était en 2014).Ils n'ont plus d'espoir de retour.
Le 20 octobre 2019, à Suhaila, près de la frontière irako syrienne. Chaque nuit, de nombreux syriens traversent la frontière illégalement pour trouver refuge en Irak. à la date du 21 octobre, ils seraient 7142 à avoir fui la Syrie. ( Depuis le 14octobre). Après le déjeuner, les réfugiés partent en bus jusqu'au camp de Bardarash. Ici Xorshid Muhammed ali Hassan et sa famille , originaire d'Hamuda. Cela fait deux fois qu'ils fuient la Syrie pour l'Irak. Ils n'ont plus d'espoir de retour.
Le 21 octore 2019, Camp de Bardarash, Le camp accueille 6900 réfugiés à ce jour. Chaque jour s'ajoute plus de 1000 réfugiés. Ici voici les enfants de Xorshid Muhammed Ali Salim Hassan et sa femme Mayada . Ils sont arrivés hier en Irak et les voici dans leur tente à Bardarash.
Le 21 octore 2019, Camp de Bardarash, l'ONG KHALSA AID, distribue des kits d'hygiène féminine. Le camp abrite à ce jour 6900 réfugiés, nombre qui augmente chaque jour. Xorshid attend un kit pr sa femme Mayada.
Camp de réfugiés de Qustapa, sud d'Erbil, 22 octobre 2019. Voici Muhammed le père de Xorshid, sa femme, ses deux enfants et sa belle fille devant leur maison. Il a quitté la Syrie en 2011 avec sa femme, et deux de ses enfants. Aujoud'hui il est toujours dans la camp de Qustapa, mais il a pu construire sa maison afin de remplacer la tente. Ils sont 6 à vivre ici dans un deux pièces. Ce père de famille a même installé une boutique de réparation devant sa maison et a investi dans une moto aménagée. Avec sa femme ils ont 5 enfants. L'un aveugle a été envoyé en Allemagne, une de ses filles vit en Turquie, et Xorshid vient d'arriver dans le camp de Bardarash,. Ils ne se sont pas vus depuis des années.
Camp de réfugiés de Qustapa, sud d'Erbil, 22 octobre 2019. Voici Muhammed le père de Xorshid. Il a quitté la Syrie en 2011 avec sa femme, et deux de ses enfants. Aujoud'hui il est toujours dans la camp de Qustapa, mais il a pu construire sa maison afin de remplacer la tente. Ils sont 6 à vivre ici dans un deux pièces. Ce père de famille a même installé une boutique de réparation devant sa maison et a investi dans une moto aménagée. Avec sa femme ils ont 5 enfants. L'un aveugle a été envoyé en Allemagne, une de ses filles vit en Turquie, et Xorshid vient d'arriver dans le camp de Bardarash,. Ils ne se sont pas vus depuis des années.
Camp de réfugiés de Qustapa, sud d'Erbil, 22 octobre 2019. Ronahi, 17 ans se lave les mains. C'est la soeur de Xorshid, qui vient de fuir la Syrie.Ronahi a du fuir son pays en 2011 avec ses parents et son frère. Ils sont 6 à vivre dans ce deux pièces. Elle n'est jamais retournée en Syrie depuis. Cela fait des années qu'elle n'a pas vu son frère.
Camp de réfugiés de Qustapa, sud d'Erbil, 22 octobre 2019. Muhammed le père de Xorshid. Il a quitté la Syrie en 2011 avec sa femme, et deux de ses enfants. Aujoud'hui il est toujours dans la camp de Qustapa, mais il a pu construire sa maison afin de remplacer la tente. Ils sont 6 à vivre ici dans un deux pièces. Ce père de famille a même installé une boutique de réparation devant sa maison et a investi dans une moto aménagée. Avec sa femme ils ont 5 enfants. L'un aveugle a été envoyé en Allemagne, une de ses filles vit en Turquie, et Xorshid vient d'arriver dans le camp de Bardarash,. Ils ne se sont pas vus depuis des années. Voici une photo de son fils Xorshid.
Camp de réfugiés de Qustapa, sud d'Erbil, 22 octobre 2019. Muhammed le père de Xorshid. Il a quitté la Syrie en 2011 avec sa femme, et deux de ses enfants. Aujoud'hui il est toujours dans la camp de Qustapa, mais il a pu construire sa maison afin de remplacer la tente. Ils sont 6 à vivre ici dans un deux pièces. Ce père de famille a même installé une boutique de réparation devant sa maison et a investi dans une moto aménagée. Avec sa femme ils ont 5 enfants. L'un aveugle a été envoyé en Allemagne, une de ses filles vit en Turquie, et Xorshid vient d'arriver dans le camp de Bardarash,. Ils ne se sont pas vus depuis des années. Il suit les informations de pres. Le seul souvenir que Muhammed a apporté lors de sa fuite de Syrie. Cette photo de son père, au dessus de l'écran.
Camp de réfugiés de Qustapa, sud d'Erbil, 22 octobre 2019. Ronahi, 17 ans dans leur maison à Qustapa. C'est la soeur de Xorshid, qui vient de fuir la Syrie.Ronahi a du fuir son pays en 2011 avec ses parents et son frère. Ils sont 6 à vivre dans ce deux pièces. Elle n'est jamais retournée en Syrie depuis. Cela fait des années qu'elle n'a pas vu son frère. Elle a aussi un autre frère en Allemagne et une soeur Rukan, en Turquie avec qui elle correspond sur whastapp.
Camp de réfugiés de Qustapa, sud d'Erbil, 22 octobre 2019. Ronahi, 17 ans dans le jardin amenagé de leur maison à Qustapa. C'est la soeur de Xorshid, qui vient de fuir la Syrie.Ronahi a du fuir son pays en 2011 avec ses parents et son frère. Ils sont 6 à vivre dans ce deux pièces. Elle n'est jamais retournée en Syrie depuis. Cela fait des années qu'elle n'a pas vu son frère.