Private Story
Zangi (Anguilles) (on going project)
Dans plusieurs cours d’eau d’Europe, l’anguille, depuis 1974, est devenu une espèce protégée par les conventions internationales sur le commerce (CITES) car elle fait partie des espèces de faunes et de flores menacées d’extinction surtout par la surpêche aggravée par le braconnage a l’état juvénile. Depuis quarante ans, Haïti exporte dans ce sous-secteur, mais sans grande régulation. Aujourd’hui, presque partout sur le territoire, cette pêche est pratiquée : Petit rivière de Nippes, Jérémie, Léogane, Artibonite etc. C’est la nouvel Eldorado. En 2018, des sit-in dans plusieurs endroits ont été tenu pour crier au scandale après les propos du ministre de l’agriculture, Mr. Jobert C. Angrand, voulant annuler certains droits d’exportation et aussi repenser le processus amenant à la délivrance des licences aux exportateurs vu que les solliciteurs ne cessent d’augmenter.
Malgré tout, cette activité baigne dans une informalité flagrante. Nombreux sont ceux qui ne sont pas détenteurs de licence d’exportation. Tous les soirs des femmes, des hommes et même des enfants armés de lampes électriques sur la tête, tamis en mains, petit sceau attaché au cou, partent pour la pêche. Le gramme se vend à 15 gourdes et l’on peut obtenir environ 100 grammes en une soirée pour les revendre à des exportateurs étrangers. Le processus de la pêche jusqu’à l’exportation de fait par ascension sociale. L’activité est donc juteuse. Mais à qui profite cette Eldorado dont on parle ?