Private Story
Bad Sexy Girl
Emilie a 32 ans, elle est camgirl depuis près de dix ans. Sur le site internet Vends ta culotte (VTC) où elle a choisi le pseudo Bad Sexy Girl, elle propose des shows soft, du porno, de la domination ou encore de la soumission. J’ai passé 24 heures avec elle, documentant son activité de travailleuse du sexe mais également sa vie en dehors des shows privés.
Dans sa maison d’un village breton, une pièce est dédiée à son activité. Depuis son lit et derrière trois écrans, elle échange tous les jours avec une centaine d’hommes. Généralement, entre cinq et dix d’entre eux lui commandent un show privé, le tarif varie selon la demande du client.
« C'est un métier que j'aime et qui m’éclate » raconte Emilie, bien consciente que certaines filles font malheureusement cela par dépit et pour des raisons financières. Elle a toujours eu une sexualité libérée et avec son mari Nicolas, dont elle est tombée amoureuse au lycée, ils sont libertins. Ancien gendarme et actuellement en formation de web designer, il l’a d’ailleurs soutenu quand elle a décidé il y a trois ans de quitter son travail d’assistante maternelle pour se lancer à temps plein dans ce métier.
Auto-entrepreneuse dans le cadre d’une activité à caractère pornographique, Emilie fait partie des 15 043 camgirls inscrites sur le site VTC. Elle gagne environ 3 000 euros par mois et travaille six jours par semaine, de 9h à 18h. Elle gère elle-même son emploi du temps, ce qui lui permet de consacrer du temps à sa fille âgée de six ans. Cette dernière ne connaît pas le véritable travail de sa mère mais Emilie et Nicolas se sont mis d’accord pour lui en parler le moment venu. Certains membres de sa famille et ses ami.e.s sont au courant. Aux autres, Emilie raconte travailler en tant que Community manager.
Répondant sans jugement aux désirs et fantasmes de ses clients, Emilie passe aussi beaucoup de temps à parler et échanger avec eux. A l’écoute, elle aime cette dimension psychologique de son activité.
Dans sa maison d’un village breton, une pièce est dédiée à son activité. Depuis son lit et derrière trois écrans, elle échange tous les jours avec une centaine d’hommes. Généralement, entre cinq et dix d’entre eux lui commandent un show privé, le tarif varie selon la demande du client.
« C'est un métier que j'aime et qui m’éclate » raconte Emilie, bien consciente que certaines filles font malheureusement cela par dépit et pour des raisons financières. Elle a toujours eu une sexualité libérée et avec son mari Nicolas, dont elle est tombée amoureuse au lycée, ils sont libertins. Ancien gendarme et actuellement en formation de web designer, il l’a d’ailleurs soutenu quand elle a décidé il y a trois ans de quitter son travail d’assistante maternelle pour se lancer à temps plein dans ce métier.
Auto-entrepreneuse dans le cadre d’une activité à caractère pornographique, Emilie fait partie des 15 043 camgirls inscrites sur le site VTC. Elle gagne environ 3 000 euros par mois et travaille six jours par semaine, de 9h à 18h. Elle gère elle-même son emploi du temps, ce qui lui permet de consacrer du temps à sa fille âgée de six ans. Cette dernière ne connaît pas le véritable travail de sa mère mais Emilie et Nicolas se sont mis d’accord pour lui en parler le moment venu. Certains membres de sa famille et ses ami.e.s sont au courant. Aux autres, Emilie raconte travailler en tant que Community manager.
Répondant sans jugement aux désirs et fantasmes de ses clients, Emilie passe aussi beaucoup de temps à parler et échanger avec eux. A l’écoute, elle aime cette dimension psychologique de son activité.