1 of 16
© 2021 Thomas Freteur
Cie Five Foot Fingers (Boris L. et Thomas T.)
« On est une bande de copains qui aimons jouer du ridicule et de l'autodérision pour amuser les gens, le cirque nous sert de support. On aime ce qu’on fait, tout simplement. Faire rire les gens, créer une vraie atmosphère de partage. On y croit et on a la chance d’en faire notre métier.
Malheureusement, on rentre de moins en moins dans les cases des programmations et les polémiques autour des intermittents ne nous facilitent pas la vie. Le gouvernement, le Medef et une partie de l’opinion publique désinformée veulent supprimer notre statut donc la manière de faire notre travail.
2 of 16
© 2021 Thomas Freteur
Cie La Dieselle (Christine Larivière and Caroline Nallet)
The Dieselle Company (Christine Larivière and Caroline Nallet). Previously, Christine, passionate about pipettes and other oscilloscopes, held the very desirable position of Physics and Chemistry teacher. Caroline, notebook in hand and pen tucked behind her ear, flourished in the difficult but respected profession of journalist. They met and became The Dieselles, a company whose humor overflows into theaters, bars, streets, back alleys and other stages. Militant beneath their carefree appearance, they have been fighting for the status of freelance artist through the Collectif Unitaire 01. "The movement is running out of steam, one of them admits. There are fewer and fewer of us. For example, the other day we were handing out pamphlets at the entrance of Bourg-en-Bresse theatre, our home town, where we are trying to raise awareness. There were 9 of us. 10 metres away, we could see candles and the pink and blue banners for a same-sex marriage demonstration. There were 30 of them…"
3 of 16
© 2021 Thomas Freteur
Cie Pol & Freddy (Bram Dobbelaere, Sander De Cuyper, Gab Bondewel)
Inspiré par une Belgique détentrice du record mondial du pays ayant connu la plus longue période sans gouvernement, le trio présente un spectacle très belge et donc très démocratique... 'Le Cirque Démocratique de la Belgique' (création 2013) est un spectacle très belge et donc très démocratique... Les spectateurs ont le droit et le devoir de voter pour décider de la forme et du contenu de ce qu'ils regardent. Au premier abord, c'est un cabaret dans lequel tout semble possible…
4 of 16
© 2021 Thomas Freteur
Compagnie Doble Mandoble (Luis Javier et Miguel Angel Córdoba)
5 of 16
© 2021 Thomas Freteur
Léa Decque
« Chopin, Haydn, Schubert, Bartok et les autres, des années de piano, des années de conservatoire puis le jazz, l'impro, la vie, un groupe Les Monstres, "Cabaret hip hop à l'ancienne", des tournées partout à six dans mon camion avec le piano à roulette, la batterie, la contrebasse, les platines, la sono, Isia qui avait 18 mois, à jouer partout, sous des yourtes, dans la neige, dans la rue, sur des scènes avec des lumières et tout et tout... et puis des conteurs, des marionnettistes, des costumes, des chapiteaux, des personnages, des histoires. Une nouvelle compagnie De menotte en paluche" et d'autres groupes pour faire danser, pour faire aimer... Quand on est quatre filles, c'est plus facile. Un saxophone soprano pour foutre au feu à tout ce qui m'a fait chier au conservatoire, dont je tombe amoureuse. Des mondes et des moments qui frôlent l'irrationnel. J'aime ma vie. Intermittents... Quelle chance quand on regarde ailleurs... mais quoi de plus normal que de gagner sa vie dignement quand on fournit une énergie monumentale, vraiment monumentale, dans une activité qui nous plait, qui nous épanoui. Suis je chanceuse ? Serai-je heureuse ? Je m'en donne les moyens. Pourra-t-on nous étouffer ? Au point de nous pourrir ?... je n'ai pas de réponse. »
6 of 16
© 2021 Thomas Freteur
7 of 16
© 2021 Thomas Freteur
Five Foot Fingers (Hervé DM)
« On est une bande de copains qui aimons jouer du ridicule et de l'autodérision pour amuser les gens, le cirque nous sert de support. On aime ce qu’on fait, tout simplement. Faire rire les gens, créer une vraie atmosphère de partage. On y croit et on a la chance d’en faire notre métier. Malheureusement, on rentre de moins en moins dans les cases des programmations et les polémiques autour des intermittents ne nous facilitent pas la vie. Le gouvernement, le Medef et une partie de l’opinion publique désinformée veulent supprimer notre statut donc la manière de faire notre travail.
Après, on va où ? »
8 of 16
© 2021 Thomas Freteur
Cie Reldec (Fabrice Enaud)
« Le trac est là, à 30 minutes de la représentation. Le camion est comme un four et je commence à rôtir. 14h, c'est l'heure à laquelle que je joue. Je déteste cet horaire. M
on clown aussi préfère jouer le soir. Le public est partagé entre ceux qui digèrent et ceux qui n'ont toujours pas mangé. L'écoute est très particulière. L'année de mes 21 ans j'ai tout plaqué ; mes études en cours du soir et mon CDI a plein temps. A Nantes, dans une soirée un peu folle, deux étudiantes qui avaient leur troupe de théâtre, m'ont proposé de jouer dans Porcherie de Pier Paolo Pasolini. J'ai accepté ! Et me voilà à apprendre sur le tas. Le clown, je l'ai découvert en 2006 avec Christian Cerclier dans le cadre de la FAAAC (formation alternative et autogérée aux arts du cirque). En 2009, en Saône et Loire, je créé ma propre compagnie. J
e suis heureux d'avoir fait ce choix car je suis entièrement libre dans mes créations qui vont du mime au clown du théâtre à la marionnette. Un terrain de décollage pour mon imaginaire. Nous avons cette chance en France de pouvoir exercer ce métier dans des conditions correctes. Je souhaite de tout mon coeur que ce pays fasse les bons choix et nous permet de continuer de vivre de notre passion. »
9 of 16
© 2021 Thomas Freteur
Cie Okidok (Benoit Devos et Xavier Bouvier)
« Voilà 25 ans que notre duo de clowns existe. Un personnage de clown, ça doit mûrir, il n'y a que l'expérience qui vous amène à la justesse du jeu. Le statut d'intermittent est l'outil nécessaire qui accompagne et structure ce parcours en dent de scie qui amène lentement un artiste à la maturité. Le gouvernement belge a, lui aussi, commencé à démonter ce statut. Les compagnies les plus robustes s'en accomoderont, les petites structures et les jeunes, fraîchement sortis des écoles d'art, seront sévèrement touchés. Bref, rien de nouveau sous le soleil, nos gouvernements se plient aux lois du marché qui creusent les inégalités. »
10 of 16
© 2021 Thomas Freteur
11 of 16
© 2021 Thomas Freteur
12 of 16
© 2021 Thomas Freteur
Cie Autre Direction (Malika et Thomas)
Fuyez braves gens, fuyez !Cela ne changera rien
car nous autres, êtres de terre, d'encre et de papier
habitons vos caves et vos greniers
vos tiroirs et vos placards,
nous dormons sous vos sommiers...
Nous sommes les gardiens de vos rêves.
Fuyez braves gens, fuyez !
Cela ne changera rien
car nous autres,
coupeurs de têtes, monstres, bandits, singes, poètes
sommes le bestiaire de vos désirs,
les fantasmes de vos raisons
la tanière de vos souvenirs,
la ménagerie de vos passions.
Fuyez braves gens, fuyez !
Cela ne changera rien.
13 of 16
© 2021 Thomas Freteur
14 of 16
© 2021 Thomas Freteur
Jackline Cocaïne (Olivier Rimaud)
« 25 ans de théâtre de rue,
25 ans de lutte pour la gratuité des spectacles,
partout sur la planète,
pour finir sur ce matelas,
Alors pour les droits des intermittents faut rien lâcher faut se battre comme des chiens. C’est une question de survie. »
15 of 16
© 2021 Thomas Freteur
Shä (Charlotte Van Hove)
Tantôt musicienne intervenante, danseuse, accordéoniste ou voyageuse, Shä est une fille de Liège. « Entre les scènes de la rue, les résidences de création, les festivals et les jardins d'ici et d'ailleurs, mes instruments résonnent allègrement. A l'heure où on se bat pour vivre de l'art, je ne suis pas encore convaincue que le système soit le meilleur, mais ensemble, on peut déjà se soutenir et continuer à créer! »
16 of 16
© 2021 Thomas Freteur
Carnage Production (Stéphane Filloque).
"When I saw Royal de Luxe's first shows with their photo-story I dropped out of college. Learning cross-section illustration with a torch didn't seem vital to me. Acting in the street was self-evident, children still had territories and the list of what was allowed still rivaled what was forbidden. "That was before". Since 1989, I have put shows on for people that are in no way reminiscent of what the telly drums into them, bubbles of air full of ridicule and burlesque that make them forget, for a while, this world of ours that doesn't really function any more. Even though it is gagged, culture can bring a breath of freedom and escapism, let's make the most of it, it won't last…"
Public Story
Transition
Credits:
thomas freteur
Date of Work:
06/01/14 - Ongoing
Updated: 07/13/17
Transition
Over the past few years I have had the opportunity to work with several circus companies and organisations. These photographic accompaniments – somewhere in between commissions and personal projects – range from documentary photography to staged photography. That summer, I wanted to mix up genres and combine staged with documentary photography. I got in touch with a dozen circuses and street theatre companies, and set off to meet them during festivals, to take portraits in the privacy of their caravans, hotels, rental properties, tents – all the places that artists settle in temporarily, and where they can have some alone time. As a reminder to the artistic world, I had them pose in costume, with the attitude of the characters they portray, thus revealing the fragile nature of their jobs and situations.
During these tough times, it seemed relevant to me to show what happens behind the scenes.